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Alexis Boisselet

Retour à Istanbul et nouveau départ :

Dernière mise à jour : 16 avr. 2022

15 Avril 2022, Alexis de Steppe FM, Retour à Istanbul et nouveau départ :





Remontée en stop avec les chiens

Comme prévu, c'était loin d'être simple, nous avons trouvé un covoit depuis Molière. Nous étions jusqu'à Izmir. La voiture était pleine à craquer de nos bagages et les trois chiens étaient soit entre nos jambes, soit sur nos genoux. A Izmir, Rico nous a quitté avec une grosse partie des bagages pour continuer en bus.


Avec Akim, un gros sac à dos chacun et les trois chiens, nous continuons en stop, on marche le long de l'autoroute avant de trouver un bon spot ou tendre le pouce et surtout cacher les chiens derrière nos sacs.

5 heures plus tard, on a toujours pas bougé, aucune voiture ne s'est arrêtée. En désespoir de cause, on cherche et trouvons un covoiturage prévu à 4h du matin…


Le soleil n'est même pas encore couché que l'on cherche déjà un coin où dormir pour ces quelques heures. On se trouve un coin d'herbe, jonché de verre cassé, sous une bretelle d'autoroute abandonnée.

La nuit n'est pas reposante : des bande de chiens s'approchent de notre camp de fortune. Nos trois chiens aboient toute la nuit.



Le lendemain aux aurores, nous montons dans le covoit, Akim à l'arrière avec les trois chiens dans ce qui est normalement le coffre réfrigéré de la camionnette.

Nous sommes déposés quelques heures plus tard sur la bande d'arrêt d'urgence d'une nouvelle autoroute. Nous sommes encore tôt le matin et avons l'espoir de faire les 50 kilomètres restants menant au ferry en tendant une nouvelle fois le pouce.


Ça met plus de 2h mais un camion s'arrête finalement. C'est un camion à bestiaux et pendant une heure les trois chiens et Akim se retrouvent entourés d'une quinzaine de moutons.

Nous arrivons à Bandirma, le port où d'où part le ferry pour Istanbul. Sauf qu'une fois sur place, il refuse de nous embarquer avec les chiens. Que l'on ait une laisse et une muselière ne change rien à l'affaire. Nous pensions être arrivés et nous revoilà coincés.


Finalement on trouvera, quelques heures plus tard, un covoit avec qui nous devons négocier serré pour enfin nous emmener à Istanbul avec les chiens





Istanbul :


A Istanbul, je retrouve Rico. On retrouve aussi Murat qui nous a gardé une grosse partie de nos affaires, qui nous avait déjà envoyé le colis avec le tipi et surtout qui a gardé nos vélos qu'on pensait pas retrouvé. Donc, c'est avec nos vieux biclous qu'on a ramené de France que l’on repartira vers l'ouest.

Et c'est parti pour une grosse semaine de rangement et d’organisation. En effet, on se sépare dès notre sortie d’Istanbul.


En attendant, nous sommes obligés de répartir les affaires et surtout d'acheter ce qui nous manque personnellement. On passe du coup énormément de temps dans les bazars, dans les marchés et à faire des réparations sur nos vélos qui sont plus ou moins en bon état.


On profite d'être à Istanbul pour visiter un peu les quartiers et surtout les superbes mosquées. Mais globalement la majorité du temps, on la passe à faire de l'organisation. Ce ne sont pas les semaines les plus excitantes mais elles sont nécessaires.



En paralléle Akim prend l'avion pour avec ses deuxchiens pour rejoindre Marie en France.

De mon côté, je planifie ma rout, règle tous les papiers nécessaires pour Jehol. Je récupère aussi la carriole d'Akim.


Une dizaine de jours plus tard, tout est à peu prêt au point. Rico est parti hier et moi je m'apprête à partir. Chacun suit sa route. Moi, je compte repartir vers le sud à Izmir pour prendre un ferry et rejoindre la Grèce. Rico a pris son bus avant-hier depuis Istanbul pour arriver directement à Bucarest.


Nous sommes de nouveau à vélo mais cette fois-ci nous n’empruntons pas le même chemin.





L'élection (ce paragraphe n'engage que moi)


Et comment parler de ces deux dernières semaines sans mentionner l'élection présidentielle. Et surtout la frustration et la déception qui en résulte.

Alors qu'il y avait un candidat (en realité deux, mais il aurait mieux fait de se rallier...) dont le programme était réellement tourné vers l'écologie, les Français et plus particulièrement les vieux ont, grâce à un quinquennat favorisant l'extrème droite et à cette 5ème République eculée, décidé d'un second tour sans aucun aspect écologique.


On nous demande donc de choisir entre l'extrême droite au fascisme nationaliste assumé et le néolibéralisme radical prédateur, par définition, de la nature.


Donc merci à ceux, en particulier au vieux qui, après avoir profité des ressources de ce monde, continuent de voter “parce qu'il est beau” ou pire pour que rien ne change et que l'on continue d'aller droit dans le mur.



Sur le schéma ci-dessus, on peut voir que ceux votants pour un programme écologique (Jadot, Melenchon) augmente à mesure que l'âge diminue.


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1 Comment


Frandrine
Frandrine
Apr 22, 2022

Hello, bon courage pour la reprise du vélo. On se croisera peut-être ? On se dirige vers Tirana en Albanie. Ensuite Monténégro. A bientôt 🤞😊 Et on est aussi bien déçus de cette élection, encore une fois, rien ne change, incroyable et dommage. 😔 Mais certaines choses prennent du temps... 🤞😊

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